« L’Étang est ma table » de Reiner Kunze
« Je suis assis devant votre étang comme un mendiant devant sa sébile. Les oiseaux y jettent leur ombre et les nuages leur image. Le soleil, quand il passe, donne en abondance et vous, les carpes koï, démultipliez ce qu’il donne.
Moi je ne mendie qu’auprès de moi et fais le compte de ce que je peux encore donner. »
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18,00€
Poèmes de Reiner Kunze, traduction de l’allemand de Gwenn Darras
suivi de De Cancale à Lourmarin en passant par Erlau, Mireille GANSEL
et de La chute du mur vingt ans après – entretien avec Arnaud WASSMER
88 pages au format 15 x 21 cm dont huit photos en couleur, sur Olin regular blanc naturel et sous couverture Rives Tradition
ISBN 978.2.8696.5194.0 / octobre 2011
4e de couverture
S’il ouvre sur un mouvement tranquille de couleurs, l’étang de Reiner Kunze n’ignore pas le mystère du mal radical. Il faut entendre le poète dire que « c’est un contre-livre, un livre contre ce qui donne le ton à la laideur, à la brutalité » pour comprendre que c’est aussi une thérapie contre un excès de souffrance du monde.
Le poète nous donne une autre clef pour aborder ce texte fondamental : « dans cet étang je vois toute ma vie » – et précisons – une vie créatrice d’elle-même, qui n’a pas renoncé à sa part de responsabilité envers la nature.
Qui n’a pas renoncé, suivant l’exemple de Hölderlin, à la plénitude de la pure beauté.
À la fin, la bonté du conteur l’emporte.